Evitez les cadres

proches du bord

Si vous désirez mettre un cadre de couleur autour de votre document, suivez les conseils qui suivent : 

il est très difficile de couper de façon égale les 4 bords d'un support imprimé avec un cadre. Les supports sont petits (parfois 5 cm de large pour une carte de visite) et les lames de massicots peuvent atteindre 75 cm de large. Un peu comme faire de la dentelle avec une aiguille à tricoter !

Les machine décalent légèrement l'impression entre le recto et le verso d'une impression ce qui oblige à rééquilibrer la coupe. La tolérance de coupe en impression est par conséquent toujours de quelques millimètres. Si vous mettez un cadre fin, il est fort probable que le rendu soit déséquilibré et que certains bords paraissent plus larges que d'autres ! 

→ À faire : supprimez tout cadre fin proche du bord (cadre plein qui le colle ou qui s'en approche). Sur fond uni sans cadre et éléments proches des bords, les micro décalages de coupe ne se voient plus.

→ Toléré : mettez un cadre épais (de 1 cm d'épaisseur pour un flyer par exemple) ou éloignez au minimum à 1 cm du bord votre cadre.
Le décalage de coupe pourra cependant arriver sur 1 ou 2 mm ce qui pourra parfois donc se voir à l'œil nu : plus le cadre est épais, moins cela se verra.

→ Déconseillé : laisser un cadre fin ou proche du bord autour de votre fichier. 

Evitez le gris

et certains beiges

Le gris s'imprime de plusieurs façons dont voici les avantages et inconvénients : plus le support imprimé est petit, plus il sera vu de près et donc plus les défauts seront visibles. À vous d'adapter les informations suivantes en fonction du support. 

→ le gris en dégradé de noir CMJN (un noir 70 % par exemple) : beau gris équilibré mais tramé, l'aplat n'est pas parfait et présente des défauts ; plus le gris est léger, plus l'aplat est donc tramé et se voir à l'œil nu. Idéal pour les petites écritures mais un noir plein (CMJN 0/0/0/100) aura lui un rendu imprimé parfait pour vos écritures.

→ le gris quadri CMJN (mélange des 4 encres) : gris qui peut virer trop magenta ou jaune et avec un aspect moucheté non régulier, il est fortement déconseillé en aplat et pour des textes de manière générale. Le gris RVB est à proscrire. 

→ le gris Pantone© : en offset grande quantité, c'est le seul moyen de faire ressortir un gris parfaitement en aplat, le Pantone© étant une couleur pleine sans trame. Exemple : si vous souhaitez imprimer 5000 flyers A6 avec un bel aplat de gris, il est possible d'ajouter sur nos planches d'amalgames offset express un Pantone© gris sur commande avec un surplus. Le surplus dépend de la taille de l'aplat et donc de la quantité de Pantone© que nous devrons commander. Comptez une centaine d'euros de supplément au minimum.

Certains beiges ou marrons ont également des rendus mouchetés et irréguliers entre le début d'une impression et la fin de celle-ci : vous aurez donc des rendus couleurs différents sur vos imprimés. Quand il vous est proposé, pensez à prendre un BAT en option lors de votre commande pour vérifier vos aplats. 

Aplats

selon les papiers

Conseils pratiques : adaptez votre choix de papier selon les couleurs de votre fichier ou inversement si le papier a son importance. 

→ Les aplats de noir ont rendu complètement différent selon le papier. Sur un papier couché lisse, un aplat est parfait en CMJN 50/50/50/100 (offset) ou 100/100/100/100 (numérique). Sur un papier non lisse non couché, l'aplat vire au gris foncé et moutonne parfois et présente donc des imperfections.

→ Les aplats de gris sont à déconseiller en règle générale sauf avec utilisation d'un Pantone© en grande série (voir partie dédiée).

→ Les aplats d'autres couleurs : tout dépend de la couleur. Des couleurs franches et intenses peuvent très bien réagir aux aplats.
À contrario, les couleurs légères types pastel vont tramer et moutonner beaucoup plus que les couleurs intenses. Plus le papier est lisse, plus l'aplat sera parfait.

→ Les aplats d'images peuvent présenter des petits défauts si vous utilisez un papier non couché ou texturé. Plus le papier est texturé, plus l'encre sous forme de poudre chauffée aura du mal à pénétrer dans la texture et ne s'accrochera pas forcément sur 100 % de la surface : c'est pourquoi nous conseillons ce type de papiers pour des textes ou images sur fond blanc et non pour des aplats complets.

Textes

trop fins

Faites très attention à la taille et à la couleur de vos textes fins ! 

Vous devez impérativement mettre à taille réelle votre fichier d'impression sur votre écran pour juger de la taille de vos textes (règle 1 cm à l'écran = 1 cm dans la réalité). Faites les modifications si besoin est. Il arrive que sur des polices très fines et petites, les textes tracés disparaissent en partie. En tant qu'imprimeur, nous ne pouvons pas vérifier tout le contenu d'un fichier, il est donc important que vous puissez faire cette première vérification (voir images).

Les corps en-dessous d'une taille de police 6 ou 7 sont à éviter (selon les polices). Les textes en noir CMJN 0/0/0/100 sont ceux qui ressortent toujours le mieux. Si vous faites un texte en gris, celui-ci va automatiquement tramer et donc être moins lisible qu'un texte en noir. Evitez donc le gris et toute couleur pastel pour les petits textes (voir images).

Pensez à contraster vos textes sur un fond de couleur (exemple photo beige avec texte à peine lisible car beige clair lui-même)

Pour vos gros titres, pensez à travailler en CMJN 100/100/100/100 au contraire si vous avez du noir (image Here).

En cas de doute, vous pouvez toujours commander en numérique un bon à tirer (3 essais standards pour 10 € ht) lorsqu'il vous est proposé. 

Logiciel vectoriel

qualité des tracés

Il existe deux grandes familles de logiciels de graphisme : ceux travaillant en pixels comme Photoshop ou ceux en vecteurs comme Illustrator ou Indesign. Tout est expliqué en détails à ce lien. Vous y trouverez également des liens utiles vers des logiciels en ligne. 

Sachez que plus votre document est petit (carte de visite par exemple), plus l'œil va être attiré sur le support. Et il existe de grosses différences de rendus entre un logiciel à base de pixels et un autre à base de vecteurs. Ce dernier a un petit tracé fin parfait sur des couleurs franches (noir, rouge foncé, vert foncé, bleu foncé etc.) et presque parfait sur les couleurs moyennement encrées (légères trames) à moyennement parfait sur les couleurs légères (pastels etc.). Le même tracé fin issu de Photoshop ou autre logiciel non vectoriel aura lui par contre un rendu automatiquement pixellisé donc peu net y compris sur le noir qui est d'habitude parfait en tracé vectoriel fin. 

Privilégiez toujours les logiciels vectoriels si vous avez de petites écritures sur un petit format. Evitez à tout prix les logiciels type Photoshop. Par contre sur les plus grands formats, par exemple à partir d'une affiche A3, la différence à l'œil s'atténue fortement et l'utilisation de l'un ou de l'autre système a alors beaucoup moins d'importance. Sélectionnez un BAT avec 3 essais pour 10 € ht lorsqu'il vous est proposé si vous avez un doute sur la qualité de rendu de vos fichiers.

Brochures et dépliants

bon à savoir...

ll est important de connaître les contraintes techniques des machines pour construire des fichiers qui ne pourront pas poser de souci à l'impression puis aux étapes de finitions. Il existe presque toujours un léger décalage d'impression entre le recto et le verso, ceci est inhérent à toutes les machines. Du coup, lors de l'étape de coupe et de finition, nous devons essayer de trouver la meilleure "moyenne" pour éviter tout souci, ce qui implique des petits défauts listés ci-dessous ↓

→ Décalage d'agrafage : afin de conserver une mise en page équilibrée (composition avec des cadres par exemple), nous pouvons très bien agrafer votre brochure non pas exactement au centre mais légèrement décalé. 

→ Raccord d'image : si vous avez un raccord d'image entre 2 pages face à face, il se peut que le raccord ne se fasse pas totalement à cause justement du décalage qui peut se produire entre l'impression recto et verso de la feuille. Nous essayons toujours de trouver le meilleur compromis lors des tests de montage. Pour éviter ceci ? Pas de raccord d'image tout simplement ! 

→ Numérotation des pages (et cadres) : à écarter absolument des bords. Si la numérotation est trop près, il se peut qu'elle soit coupée afin de conserver l'équilibre de votre mise en page. 

→ Casse au niveau du pliage externe : sur les dépliants et brochures en papier léger (< 170 g), si vous mettez une couleur au niveau de la tranche externe, il se peut que l'encre "casse" à cet endroit précis, faisant apparaître le papier blanc. Evitez donc les pliages sur fond coloré uni. Les papiers épais sont rainés (prépliés) avant pliage final, ce souci est donc quasi inexistant.

→ Repère de centrage : ne mettez pas de tracés qui épousent verticalement une ligne de pliage. Rien ne dit que le pliage aura lieu exactement sur cette ligne ! Ecartez toujours vos éléments du pliage afin de lui laisser une marge de quelques millimètres.

→ Support qui se ferme mal : plus vous avez de pages dans une brochure agrafée, plus vous devez opter pour un papier fin afin qu'elle se referme bien. Evitez aussi dans ce cas les couvertures épaisses. De même sur un dépliant, si vous prenez un papier épais et que vous pelliculez les 2 côtés, sachez que le dépliant ne pourra plus se refermer correctement. C'est pour cela que l'option n'est pas proposée sur notre site. 

Sélectionnez un BAT avec 3 essais pour 10 € ht (ou plus avec finition) lorsqu'il vous est proposé si vous avez un doute sur la qualité de rendu de vos fichiers.

Photos en gros plan

avec légendes explicatives